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L’amertume et nos pensées

L’amertume et nos pensées

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 Confiance dans la justice et fidélité de Dieu

Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume ne produise des rejetons et ne cause du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. (Hébreux 12:15)

Nous avons déjà constaté que la colère en soi-même n’est pas un péché. Ce sont les dangers de la colère qui cause des problèmes. C’est pourquoi Dieu nous encourage à ne pas permettre à ce que la colère devienne le péché. Il y a plusieurs avertissements dans la parole de Dieu :

Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère: car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu (Jacques 1.19-20)

Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous (Éphésiens 4.31).

Vous pouvez vaincre l’amertume dans votre coeur. Cela commence avec votre attitude envers la colère. Si vous avez un problème avec la colère, suivez le conseil de Leroy Eims, un leader chrétien qui a aussi eu une bataille avec la colère dans sa vie :

« Peu de temps après que je suis devenu chrétien, j’ai été conseillé de faire les applications personnelles de la Bible dans ma vie. Un des premiers livres dans mon étude était la lettre de Paul aux Colossiens. À l’étude du chapitre trois, le Saint-Esprit a attiré mon attention sur ceci :  « Mais maintenant, vous aussi, rejetez tout cela : colère, animosité, méchanceté, calomnie, paroles grossières qui sortiraient de votre bouche  » (Col 3.8). J’ai essayé de passer au-dessus ce verset, mais l’Esprit n’arrêtait pas de me ramener les mots « rejetez toute colère. » À l’époque j’ai eu un violent tempérament, et chaque foi qu’elle a éclatée, j’ai hâtivement frappé mon poing à la porte la plus proche. Malgré que j’ai souvent ensanglanté mes doigts et en une occasion j’avais complètement détruit une belle bague en diamant et en onyx que ma femme m’avait donné, je ne pouvais pas m’arrêter. Et pourtant, devant moi était la parole de Dieu : « rejetez toute colère. » Il était clair pour moi que ce n’était pas seulement de bons conseils donnés aux gens de Colosse il y a des siècles. C’était Dieu en train de me parler à cet instant. Alors cette semaine j’ai fait une promesse à Dieu. Il m’avait parlé concernant le péché de ma colère, et je lui ai promis que j’allais travailler dessus… Ma première étape a été de mémoriser le verset et le revoir tous les jours pour un nombre de semaines. J’ai prié et j’ai demandé au Seigneur de mettre ce verset dans mon esprit chaque fois qu’une situation arrive où je pourrais me mettre en colère. Et j’ai demandé à ma femme de prier pour moi et de me rappeler de ce passage si elle me voyait échouer dans ma promesse au Seigneur. Alors, Colossiens 3.8 est devenu une partie de ma vie et progressivement Dieu a enlevé ce péché.» (Cité en Piper, Bitterness).

Si la colère n’est pas traitée avec la parole de Dieu, elle peut donner naissance à l’amertume. Ce ressentiment commence avec une racine, petite au commencement et difficile à détecter. Mais éventuellement, elle grandit au point où elle infecte les autres. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Dieu nous donne la solution et le pouvoir : sa grâce. « Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu » (Hébreux 12 : 15). La grâce, c’est-à-dire sa puissance, est disponible pour vous aider à surmonter et enlever l’amertume qui est dans votre vie.

1. Ayez un esprit de pardon.

Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ. (Éphésiens 4.32)

Il faut se rappeler de combien des péchés Dieu vous a pardonné et vous serez capable de pardonner aussi les autres.

Alors le maître fit appeler ce serviteur et lui dit : Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié ; ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? (Matthieu 18:32–34).

Quelqu’un qui ne comprend pas le pardon que Dieu donne ne peut pas comprendre comment pardonner les autres. Jésus va même ajouter qu’il ne connaît pas le salut s’il ne comprend pas le pardon de Dieu :

C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur (Matthieu 18.35).

2.  Ayez confiance que la justice de Dieu prévaut

Il faut laisser Dieu agir dans votre situation amère :

Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit : À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur (Romains 12:19).

Écoutez le conseil de Piper par rapport à ce verset :

Dieu a fait une promesse que Lui-même, Il rétribuera tous les maux dans la mesure parfaite. Sa justice prévaudra. Aucun mal ne va échapper son regard. Il voit le mal plus que vous le voyez. Il le haït plus que vous aussi. Et il revendique le droit de vengeance. Croyez-vous à cette promesse ? Confiez-vous en Dieu afin qu’il agisse à votre place d’une manière plus juste que vous pouvez le faire ? Si oui, ce texte vous dit que vous allez cesser de savourer la vengeance. Vous allez laisser cela à Dieu et vous serez libre d’accorder le bon pour le mal et de bénir ceux qui vous persécutent.

3.  N’oubliez pas la fidélité de Dieu.

Pendant le temps de Jérémie, le peuple de Dieu était abattu par les jugements de Dieu. Mais au lieu de réfléchir sur leurs circonstances, ils étaient encouragés à penser à la fidélité de Dieu :

Souviens-toi de mon humiliation et de ma vie errante, de l’absinthe et du poison ; Mon âme s’en souvient bien, elle est abattue au-dedans de moi. Voici ce que je veux repasser en mon cœur, c’est pourquoi j’espère : c’est que la bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, et que ses compassions ne sont pas à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin. Grande est ta fidélité ! L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; c’est pourquoi je veux m’attendre à lui. L’Éternel est bon pour qui espère en lui, pour celui qui le cherche. (Lamentations 3:19-25)

4. Dieu peut changer le mal en bien.

L’histoire de Joseph nous montre un homme qui pourrait être dans l’amertume. Il était vendu par ses frères, calomnié par la femme de son patron, et oublié en prison, mais il n’a pas oublié Dieu. Joseph a vu comment Dieu a permis ses circonstances et même a voulu les utiliser pour le bien :

Vous aviez formé le projet de me faire du mal, Dieu l’a transformé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui et pour sauver la vie d’un peuple nombreux. (Genèse 50:20)

 

Les inquiétudes et nos pensées

Les inquiétudes et nos pensées

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Celui qui te garde ne sommeillera pas.

 Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ (Philippiens 4:6-7).

Nous n’avons pas une option de nous inquiéter. C’est clair, Dieu nous dit, « ne vous inquiétez de rien. » Mais souvent, nous nous inquiétons des choses qui sont même hors de notre contrôle. Quand j’étais à l’Université, je m’inquiétais beaucoup au sujet des résultats des examens, ou au sujet de l’avenir. Ce que j’aurais dû faire c’était de m’efforcer à étudier davantage et de laisser les résultats à Dieu.

Vous vous inquiétez sur quoi aujourd’hui ? Comment orienter vos pensées au milieu de vos soucis et fardeaux ?

Jésus dit ensuite à ses disciples : C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement (Luc 12:22-23).

Quelle est la signification de cette phrase, « La vie est plus que la nourriture » ? Jésus nous montre qu’il ne faut pas se concentrer sur le « quoi, », mais sur le « Qui » ; pas sur les choses, mais sur Celui qui donne toutes ces choses. Nous ne devons pas demander, quelle est la chose la plus importante dans ma vie, mais Qui est le plus important. Jésus vient de donner aux gens la parabole du riche insensé (Luc 12.13-21). La vie d’un homme ne dépend pas de ses biens. . . un jour nous allons rendre compte à Dieu. Alors, Dieu est-Il dans toutes vos pensées maintenant ?

 Le Seigneur Jésus nous demande de considérer les corbeaux. Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont ni cellier ni grenier ; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux ! (Luc 12.24). Considérez les corbeaux, Dieu les nourrit, pourtant ils n’ont pas un système de semer et de stockage. Si cela est le cas pour les corbeaux, combien plus cela sera pour nous ! Dieu prend soin de nous et ce verset nous montre que nous sommes chères à Dieu. En comparaison aux oiseaux, nous avons une valeur beaucoup plus grande.

Souvent nos inquiétudes sont pour les choses qui sont même hors de notre contrôle.

Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? (Luc 12.25)

 Nous avons des soucis au sujet de l’avenir, des membres de nos familles, certaines jeunes ont souvent des soucis concernant leur taille ou leur visage. Mais en nous inquiétant sur ses choses est-ce que nous pouvons changer une de ces choses ? Pourquoi est-ce que nous nous inquiétions des choses qui sont hors de notre contrôle ?

Considérez aussi les fleurs : il viendra un jour ou nous allons avoir un corps plus beau que nous pouvons même imaginer maintenant.

 Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment croissent les lis : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi ? (Luc 12.26-28)

Ce que je remarque des fleurs, c’est qu’elles sont toutes différentes, mais elles sont toutes parfaites, sans défauts. Elles sont aussi passagères. Un moment elles sont là et un autre moment ils ne sont plus. Mais nous, nous sommes de créatures éternelles. Nous allons vivre pour toute l’éternité. Combien plus Dieu ne prendra-t-il soin de nous ? C’est ici que le Seigneur tire sa conclusion :

 Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. (Luc 12.29-30)

Il faut noter que ceux qui s’inquiètent beaucoup ne sont pas différents des païens du monde qui ne connaît pas Dieu. Notre Père sait tout concernant nos besoins. Rien n’est un accident. Tout ce qui arrive est premièrement passé à travers sa connaissance infinie.

Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. (Luc 12.31)

 Il faut mettre Dieu dans la première place de votre vie. Voyons le contraste dans Luc 10.38-42 avec Marie et Marthe. Les choses que le monde cherche sont contrastées avec « une seule chose qui est nécessaire. » Marie a choisi la bonne part.

 Terminons avec quelques applications concernant vos soucis :

 1.    Il faut faire la comparaison entre votre souci et Dieu. Votre souci sera petit quand vous voyez l’amour de Dieu pour vous. Il faut céder votre souci à Dieu qui vous a créé et Qui a un plan merveilleux pour votre vie.

2.     Il faut en toute chose faire connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications (Philippiens 4.6).

  • Remets ton sort à l’Eternel, et il te soutiendra, Il ne laissera jamais chanceler le juste (Psaume 55.23).
  •  et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous (1 Pierre 5.7).

 Quand vous déchargez vos soucis, vous êtes en train de faire un acte de confiance. Vous montrez que vous ne pouvez plus les supporter, mais vous savez Dieu peut. Quand vous déchargez sur Dieu tous vos soucis, vous soumettez votre volonté à sa volonté dans tous les domaines de votre vie.

3. Il faut prier avec des actions de grâce (Phil 4.6)

Quand vous pouvez remercier le Seigneur au milieu de vos inquiétudes, cela indique que vous voyez que Dieu est au contrôle et qu’Il est en train de faire à ce que « toute chose concourt au bien » dans votre vie. Si vous pouvez remercier le Seigneur au milieu de vos épreuves, vous êtes en train de faire un pas en avant vers la paix que Dieu donne à ceux qui sont au milieu des épreuves. La paix dans le cœur est impossible sans une confiance totale au Seigneur.

Les épreuves et nos pensées

Les épreuves et nos pensées (partie 1)

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La victoire dans les difficultés

Si ta loi n’eût fait mes délices, j’eusse alors péri dans ma misère (Psaume 119.92).

 Au milieu de la misère, il y a ceux qui désirent la parole de Dieu, et ce sont eux qui trouvent la consolation et l’espérance pour persévérer un autre jour. Dieu est au-dessus de toute épreuve qui arrive dans nos vies. Il sait ce que nous sommes capables de supporter, et il est fidèle de montrer comment en sortir (1 Cor. 10.13). Les Écritures sont là pour nous diriger vers notre Dieu merveilleux, vers un Dieu de bonté et de miséricorde, un Dieu d’espérance qui ne veut pas que nous soyons bouleversés par les épreuves. À travers la Bible nous voyons les gens en train de traverser la misère. Mais au milieu, ils trouvent la consolation de Dieu en mettant leur confiance en lui.

Josué était appelé à prendre la place de Moïse pour aider le peuple de Dieu à entrer dans la terre promise. Avant de l’engager dans ce service, Dieu lui a conseillé avec les mots suivants :

Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. (Josué 1:8)

Le succès ici n’est pas le succès de ce monde. Il y a un succès qui vient de Dieu. Dans la vie de Josué, nous voyons le fait que Dieu était là pour le guider. Quand Josué n’a pas consulté l’Éternel, Dieu était là pour lui montrer sa faute et les conséquences (les habitants de Gabaon dans Josué 9 et 10). Il y a souvent dans nos vies le problème du déraillement. Chaque jour nous prenons des décisions qui peuvent influencer le reste de notre vie. Satan est là pour nous détourner ; et si nous ne sommes pas prêts, nous allons tomber dans ses pièges. La méditation de la parole assure que nos pensées soient toujours dans la vérité, dans la volonté de Dieu, et pas dans les mensonges du diable et de ce monde.

David, dans Psaume 1, parle aussi de la bénédiction que Dieu donne à ceux qui méditent sa parole. Regardez l’orientation de la vie de celui qui est heureux :

1     Heureux l’homme

qui ne marche pas selon le conseil des méchants,

qui ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs,

et qui ne s’assied pas sur le banc des moqueurs,

2      Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel,

et qui médite sa loi jour et nuit !

3      Il est comme un arbre planté près d’un cours d’eau,

qui donne son fruit en son temps,

et dont le feuillage ne se flétrit pas :

Tout ce qu’il fait réussit.

4      Il n’en est pas ainsi des méchants :

     Ils sont comme la paille que le vent dissipe.

5      C’est pourquoi les méchants ne résistent pas au (jour du) jugement,

Ni les pécheurs dans la communauté des justes ;

6      Car l’Éternel connaît la voie des justes,

     Et la voie des pécheurs mène à la perdition.

Sur qui est-ce que cette bénédiction va tomber ? La bénédiction est basée sur l’orientation de leur vie. Où est l’orientation de votre vie : vers ce monde ou vers Dieu ? Voyez l’illustration de cette bénédiction (Ps. 1:3) Il réussit comme un arbre planté près d’un cours d’eau. Ceux qui ratent la bénédiction seront comme la paille. Quel contraste ! Voulez-vous être comme un arbre ou comme la paille ?

Cette bénédiction n’est pas seulement pour votre propre vie, elle est aussi pour les autres. Vous verrez que le même Dieu qui vous console avec sa parole va aussi vous utiliser pour consoler les autres avec les mêmes versets. L’exemple que nous voyons dans la parole est David. Il a écrit plusieurs Psaumes au milieu des grandes épreuves. Les Psaumes sont là pour nous montrer comment chercher Dieu dans les difficultés. Voici les exemples des circonstances des différents Psaumes :

(1)   La confiance en Dieu (Pss. 27:1-3 ; 28:7-8) au milieu des attaques des ennemis (Ps. 11)

(2)   La vieillesse (Ps. 102)

(3)   Le découragement (Ps. 43)

(4)   L’envie des méchants (Pss. 37, 73)

(5)   Les pleurs, la captivité (Ps. 137)

(6)   La repentance (Ps. 51) – voir aussi Psaumes 6, 32, 38, 51, 102, 130, 143 pour les Psaumes pénitentiaux)

(7)   L’assurance du pardon (Ps. 130)

(8)   Les remerciements pour la grâce obtenue (Ps. 32:1-5)

(9)   Les louanges :

a.    Dieu le Créateur (Pss. 8, 104) ; les merveilles de la création (Ps. 136:4-9)

b.    Le Maître des forces cosmiques (Pss. 19:1-7 ; 29 ; 95:1-7)

c.     Pour les délivrances accordées (Pss. 107, 124, 126)

d.    Pour ce qu’Il est :

    1.  — un Dieu d’amour (Ps. 103)
    2.  — un Dieu omniscient (Ps. 139), mais si proche de nous (Pss. 27, 37)
    3.  — un Dieu qui nous assure de sa présence (Ps. 73:23-28)
    4.  — Il est notre bonheur (Ps. 16)
    5.  — Il est notre berger (Ps. 23)
    6.  — Il est notre refuge dans la détresse (Ps. 91)
    7.   — Il est celui qui nous garde à l’heure du danger (Pss. 4, 121)

 

Les épreuves et nos pensées (partie 2)

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Ce qu’il faut se souvenir au temps des épreuves

Invoque-moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu me glorifieras (Psaume 50:15).

1.    Dieu limite nos épreuves (dans leur intensité et leur durée).

  • Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine ; Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il donnera aussi le moyen d’en sortir, pour que vous puissiez la supporter (1 Corinthiens 10.13).
  •  Le Dieu de toute grâce, qui, en Christ, vous a appelés à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous formera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables (1 Pierre 5:10).

2.    Dieu nous soutient dans nos épreuves.

  • Je puis tout par celui qui me fortifie (Philippiens 4.13).
  •  Qui nous séparera de l’amour de Christ ? La tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou le dénuement, ou le péril, ou l’épée ? …Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés (Romains 8.35, 37).

3.    Dieu programme nos épreuves.

  •  Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; Maintenant j’observe ta parole… Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprenne tes prescriptions… Je reconnais, Éternel ! que tes jugements sont justes ; c’est par fidélité que tu m’as humilié (Psaume 119:67, 71, 75).
  • Invoque-moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu me glorifieras (Psaume 50:15).

Dans les épreuves, il faut se souvenir que Satan va agir pour vous détruire et décourager ; mais Dieu agira pour vous établir, c’est pour votre bien.

4.    Tout ce que Dieu fait est parfait.

  • Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une œuvre bonne, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ-Jésus (Philippiens 1:6).
  • Car c’est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant (Philippiens 2.13).
  • Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera (1 Thessaloniciens 5.24).
  • Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée ; Il est un bouclier pour tous ceux qui se réfugient en lui. Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel, et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ? C’est Dieu qui me ceint de force et qui rend parfait mon chemin (Psaume 18:31-33).
  • L’Éternel mène tout à bonne fin pour moi. Éternel, ta bienveillance (dure) à toujours, n’abandonne pas les œuvres de tes mains !  (Ps. 138:8).
  • Je connais, moi, les desseins que je forme à votre sujet, — oracle de l’Éternel —, desseins de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir fait d’espérance. (Jér 29.11). Voir aussi une étude sur Jérémie 29.11.

Qu’est-ce qu’il faut faire quand les doutes arrivent ?

Satan ne veut pas que vous mettiez votre confiance en Dieu. Il a le désir de vous séparer de Dieu.

Satan « Vous ne pouvez pas avoir confiance que Dieu va prendre soin de vous. »

Mais Dieu dit :

Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous (1 Pierre 5:7).

Satan « Vous pouvez faire face à votre difficulté, votre épreuve de votre propre façon avec votre propre sagesse. »

Mais Dieu veut que nous levions nos regards vers lui-même :

Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; reconnais-le dans toutes tes voies, et c’est lui qui aplanira tes sentiers (Proverbes 3:5-6).

Satan « Si Dieu vous aimait, il ne pouvait pas vous laisser souffrir comme cela. »

Mais Dieu a aimé Son Fils, et Il a permis ses souffrances. Regardez alors combien Dieu nous aime, Il est allé au point de souffrir à notre place pour nos péchés.

Satan : « Où est Dieu dans votre épreuve ? »  « Où était Dieu dans vos souffrances ? »

Dieu :

Dans toutes leurs détresses — Qui étaient pour lui (aussi) une détresse — l’ange qui est devant sa face les a sauvés ; dans son amour et sa miséricorde, Il les a lui-même rachetés, Il les a soutenus et portés, tous les jours d’autrefois (Ésaïe 63:9).

Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses ; mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans (commettre de) péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun (Hébreux 4:15-16).

Il est nécessaire d’approcher notre souverain sacrificateur « avec assurance »

(1)   Nous avons l’assurance et la liberté de tout dire à Dieu : les grands fardeaux et les petits ; les grandes épreuves et les petites ; Dieu peut sympathiser avec tous, lui-même il les connaît tous.

(2)   Nous avons l’assurance et la liberté de venir à Dieu à n’importe quelle heure. Les portes sont toujours ouvertes, il n’y a pas des gardiens qui nous empêchent de le voir. Il n’y a pas des heures fixées pour la prière. La prière se passe en tout temps.

 Priez sans cesse (1Thessaloniciens 5:17).

 Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes (Philippiens 4:6).

 Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications. Veillez-y avec une entière persévérance. Priez pour tous les saints (Éphésiens 6:18).

(3)   Nous avons l’assurance et la liberté de prier avec nos propres mots ; pas les mots d’un livre, ou les mots d’une autre personne ; pas une prière mémorisée, mais parlant librement à Dieu comme si nous parlons à quelqu’un que nous connaissons bien.

(4)   Nous avons l’assurance et la liberté de prier avec confiance, la confiance que Dieu nous entend et qu’Il a le désir que nous entrions dans sa présence. N’ayez pas peur, écoutez l’invitation que Dieu vous donne.

La méditation et nos pensées

La méditation et nos pensées

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 Comment méditer la parole ?

Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation (Psaume 119:97).

Dans le livre de Proverbes, Dieu nous montre sept choses qu’il hait, qui sont une abomination pour lui. Au milieu de la liste, c’est « le cœur qui médite des projets iniques » (Proverbes 6.18). Les objets de notre méditation sont très importants aux yeux de Dieu. Au fond, Dieu veut que toute notre vie soit centrée sur lui-même. Il nous exige à l’aimer avec tout notre cœur y compris nos pensées.

 Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée (Matthieu 22.37).

Comment aimer Dieu avec toute notre pensée ? Il faut que Dieu soit au centre de nos pensées. Il doit avoir la première place ; c’est lui qui devrait être le trésor le plus important dans nos vies. Paul a eu le même sentiment quand il était en prison :

 Et même je considère tout comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ-Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté de tout perdre, et je considère tout comme des ordures, afin de gagner Christ (Philippiens 3:8).

 En comparaison avec Dieu, tout ce que ce monde peut nous donner c’est comme des ordures. Nous devons dans notre vie quotidienne considérer Dieu comme plus important que toute autre chose.

 Qui d’autre ai-je au ciel ? En dehors de toi, je n’ai aucun plaisir sur la terre (Psaume 73:25).

Un cantique exprime le sentiment de ce verset :

 

1.   Quel autre au ciel ai — je que toi ? O mon Dieu, mon Sauveur !

N’as — tu pas ouvert à ma foi les trésors de ton cœur ?

 Tu t’es donné toi-même à moi, et vivant sous ta douce loi,

Je ne prends de plaisir qu’en toi, O mon Dieu, mon Sauveur !

 2.     Que me font les biens d’ici — bas ? O mon Dieu, mon Sauveur !

Ils passent, tu ne passes pas ; tu suffis à mon cœur.

 Dans le deuil ou la pauvreté, dans l’exil ou l’adversité

Tu restes ma félicité, O mon Dieu, mon Sauveur !

 3.     Je serai toujours avec toi, O mon Dieu, mon Sauveur !

Rien ici – bas, non rien ne doit m’arracher de ton cœur,

 Les vents peuvent se déchaîner, les torrents peuvent déborder :

Ta grâce est mon ferme rocher, O mon Dieu, mon PÈRE !

 4.    Par la main droite, tu m’as pris ; O mon Dieu, mon Sauveur !

Par ton conseil, tu me conduis au repos sur ton cœur ;

 Et quand viendra le dernier jour, Tu m’ouvriras avec amour

Les portes du divin séjour, O mon Dieu, mon Sauveur !

 

La clé pour la méditation de Dieu c’est d’aimer Dieu. Quand vous aimez quelque chose, vous allez méditer là-dessus.

Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation (Psaume 119:97).

 Alors si Dieu devrait être au centre de nos pensées, comment le faire ? Peut-être vous pensez comme ceci : « je ne connais pas comment faire la méditation, c’est trop dur. » Est-ce que je dois devenir un moine, un religieux ? Non, la méditation c’est très facile, nous faisons la méditation chaque jour sans même penser à cela. Tournez-vous vos pensées maintenant sur une inquiétude ? Quand les soucis viennent, vous regardez le problème dans tous ses côtés pour trouver une solution, n’est-ce pas ? La méditation c’est la même chose, tournez la parole de Dieu dans vos pensées. Est-ce que vous aimez quelque chose ? Quand vos pensées sont libres vous réfléchissez sur cela, n’est pas ? C’est la même chose avec notre méditation sur Dieu et sa parole.

 Vous pouvez même savoir sur quoi les autres méditent quand vous entendez leurs paroles. On a tous une tendance naturelle à parler au sujet de ce qui est dans nos cœurs :

Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle (Matthieu 12:34).

 Par exemple, après un match de foot, tout le monde parle de ce match parce que tous sont en train de méditer les événements qui se sont déroulés pendant le match. Est-ce que vous parlez rarement de Dieu ? Alors, Dieu est rarement dans vos pensées.

 Quand vous vous rendez compte que vos pensées sont en train de partir comme un camion qui a perdu ses freins, arrêtez vos pensées, priez pour l’aide de Dieu ; commencez à méditer la parole. Il faut déjà préparer certains versets pour la méditation. Tournez les versets dans vos pensées et laissez la parole diriger vos pensées.

 Par exemple, si vous avez les inquiétudes, méditez sur certains versets clés :

 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein (Romains 8:28).

 Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces (Philippiens 4:6).

 Voici quelques suggestions pour vous aider à méditer sur Dieu et sa parole.

 (1)   Prenez l’habitude de toujours fouiller la parole de Dieu quand il y a des soucis et les problèmes qui se présentent dans votre vie. Une lecture simple de la parole va vous aider beaucoup. Vous allez vous informer de certains faits de la parole, des personnages, des événements, et des promesses. Mais il faut aussi personnaliser les Écritures dans votre vie. Quand vous lisez un passage, il faut s’arrêter, réfléchir, et penser sur l’application dans la situation de votre vie.

(2)   Cherchez un cahier pour écrire les versets clés que vous rencontrez dans votre lecture quotidienne de la Bible. Vous pouvez aussi noter les promesses de Dieu, les sujets de prière, et les prières exaucées par Dieu.

 (3)   Ne négligez pas la communion fraternelle avec les autres croyants. Quand vous êtes avec les autres, encouragez les conversations vers les choses spirituelles.

Le fer aiguise le fer, ainsi un homme aiguise la personnalité de son prochain (Proverbes 27:17).

 Que la parole de Christ habite parmi (dans) vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce. (Colossiens 3.16).

La croissance et nos pensées

La croissance et nos pensées

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 Désirez le lait pur de la parole

Rejetez donc toute méchanceté et toute fraude, l’hypocrisie, l’envie et toute médisance ; désirez comme des enfants nouveaux-nés le lait non frelaté de la parole, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. (1 Pierre 2:1-3)

 Voici un passage clé pour nous aider à croître et ne pas rétrograder dans notre vie spirituelle. Pierre a lancé un appel de croître dans leur vie spirituelle. Le mot « donc » indique que leur croissance est liée avec ce qu’il vient de leur dire. Selon 1 Pierre 1.23 ils étaient régénérés, c’est à dire né de nouveau, par la parole vivante et permanente de Dieu. Il faut donc rejeter certaines anciennes habitudes et désirez le lait pur de la parole pour croître dans leur vie chrétienne. La même parole qui était le moyen de leur salut est aussi le moyen de leur croissance.

Tout le passage se déroule autour de verbe « désirez. »

 Certains mauvais désirs étouffent le désir normal de croître dans la vie chrétienne. Si le nouveau-né ne veut pas prendre du lait, il y a un grand problème. Alors, il faut enlever tout ce qui peut empêcher un désir naturel pour la parole. Pierre est catégorique : « rejetez ». Ce mot a le sens « d’enlever », comme après avoir joué au foot ou travailler au champ, on enlève un vêtement qui est sale. Les Écritures nous montrent ce devoir d’un chrétien à plusieurs reprises :

  • La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. (Romains 13:12)
  •  C’est-à-dire vous dépouiller à cause de votre conduite passée, de la vieille nature qui se corrompt par les convoitises trompeuses. (Éphésiens 4:22)
  • C’est pourquoi, rejetez le mensonge et que chacun de vous parle avec vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. (Éphésiens 4:25)
  •  Mais maintenant, vous aussi, rejetez tout cela : colère, animosité, méchanceté, calomnie, paroles grossières qui sortiraient de votre bouche. (Colossiens 3:8)
  •  Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée. (Hébreux 12:1)
  •  C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver vos âmes. (Jacques 1:21)
  • Rejetez donc toute méchanceté et toute fraude, l’hypocrisie, l’envie et toute médisance. (1 Pierre 2:1)

La répétition du mot toute indique qu’il n’y a pas des exceptions. Ne pensez pas que votre cas est différent. Souvent au lieu de traiter le péché, les gens se justifient en pensant que leur situation leur permet de continuer de garder un péché dans leur cœur. NON ! Pierre est clair, si vous voulez croître dans votre vie, il faut enlever tout péché de ce genre. Toutes les choses qu’il va mentionner sont associées avec notre ancienne vie, quand nous n’étions pas sauvés. Nous vivions dans ces choses avant. C’est-à-dire, qu’elles étaient les habitudes qui contrôlaient nos actions.

Il faut enlever toute méchanceté ou le désir de faire mal à un autre. Certaines pensent accomplir quelque chose par ce moyen de nuire à un autre, par cette ardeur pour faire le mal à leur prochaine. La parole de Dieu nous montre que la méchanceté est un acte associé avec notre vie avant de connaître Christ :

  •  Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de désirs et de passions, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, odieux et nous haïssant les uns les autres. (Tite 3:3)
  •  Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous. (Éphésiens 4.31)

Quant à vous, est-ce que vous avez un désir de faire du mal à une autre personne ? Vous ne pouvez pas croître dans votre vie chrétienne si vous avez ce désir. Quand quelqu’un a ce désir, il est en train d’oublier Dieu. Ses pensées ne sont pas vers Dieu, mais envers lui-même.

 La méchanceté est enflammée par la haine, et la haine est un sentiment centré sur soi-même. Comment goûter la parole de Dieu quand vous avez un dégoût pour un autre ? Le désir spirituel pour la parole ne peut pas être là au même moment avec le désir de faire du mal à un autre. Enlevez cela, la vie est trop courte pour gaspiller vos énergies en pensant au mal. Avec la méchanceté vient aussi l’amertume, l’animosité, colère, clameur, calomnie. En fin, quelqu’un avec ces sentiments va avoir une mauvaise humeur, une acidité ; et au lieu de grandir, il va se ratatiner comme une banane laissée sous le soleil.

 Il faut aussi enlever toute fraude, comme la tromperie et la ruse, tout désir de gagner l’argent ou la réputation par la tromperie. Dans le passé le mot a eu le sens de l’appât, la nourriture destinée à attirer les animaux pour les capturer, et qui est accrochée à un hameçon ou placée dans un piège. C’est un désir pour un gain en utilisant tous les moyens nécessaires, même si ce sont les mensonges.

 La troisième chose qu’il faut enlever c’est l’hypocrisie. Un hypocrite c’est quelqu’un qui joue un rôle, qui cache ses vraies intentions, ses vrais motifs. Ils vous rencontrent avec un visage qui est différent de son cœur et les mots qui sont très différents de ses sentiments.

 Il faut enlever aussi toute envie, ou le sentiment de mécontentement et de convoitise à la vue du bonheur, des avantages d’autrui.

 Un cœur calme est la vie du corps, mais la jalousie est la carie des os. (Proverbes 14.30)

 La dernière chose que Pierre mentionne qu’il faut enlever c’est toute médisance, ou les mots qui dénigrent un autre, y compris la calomnie.

Pour croître, Pierre nous montre qu’il faut désirer certaines bonnes choses. Les enfants nouveaux nés désirent le lait, et ils font de leur mieux pour l’atteindre. Il faut faire tout notre possible pour avoir cela. Il est nécessaire alors de concentrer notre attention et nos efforts pour écouter et la mettre en pratique.

Pierre ajoute une dernière phrase : « si vous avez goûté que le Seigneur est bon ». On a une dernière raison montrant pourquoi les gens ne veulent pas prendre du lait pour être nourris. Ils n’ont pas goûté que le Seigneur est bon.

Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se réfugie en lui ! (Psaume 34:9)

Est-ce que vous avez goûté que le Seigneur est bon ? Est-ce que vous connaissez la bonté de Dieu dans votre salut ?

La Parole de Dieu et nos pensées

La Parole de Dieu et nos pensées

Examinez les Écritures

Dès leur arrivée, ils entrèrent dans la synagogue des Juifs. Ceux-ci avaient de meilleurs sentiments que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. (Actes 17:10-11)

Une caractéristique des fausses sectes est la pression exercée sur les hommes naïfs à penser comme leurs leaders en toute chose. Un membre dans une fausse secte ne peut pas penser pour lui-même, il devrait accepter ce que les autorités leur demandent, sans question. Ils n’ont pas le droit de remettre en question les raisonnements des leaders. Une telle soumission est-elle encouragée dans les Écritures ? Non ! La Bible nous encourage à examiner les Écritures nous-mêmes pour voir si ce que nos leaders nous disent est exact.

Les jésuites ont été fondés par un homme nommé Ignace de Loyola en 1540. Il avait écrit plusieurs règles, même concernant la manière qu’il faut penser. Par exemple, le premier règlement pour un jésuite est de mettre à côté son jugement personnel. Le treizième règlement dit que c’est une vertu de voir les choses comme la hiérarchie même s’ils ne sont pas vrais. Il donne l’exemple de quelqu’un qui voit quelque chose qui est clairement blanc, mais il faut croire que c’est noir si les autorités de l’Église disent que c’est noir.

Selon les lois qui gouvernent l’Église catholique romaine, les catholiques sont exigés à soumettre leur pensée et leur volonté à toute déclaration venant du pape ou des conciles catholiques. Ils sont exigés à éviter tout contact avec ce qui n’est pas en accord avec ses déclarations. Enfin, l’Église a mis leurs décisions au même niveau que la parole de Dieu. Voilà une différence entre les catholiques et les protestants, pour les catholiques les décisions de l’Église ont la même valeur que la parole de Dieu. Les protestants ont protesté, pour eux la devise c’est Solo Scriptura, c’est-à-dire que les Écritures seules sont leur autorité.

La Bible est-elle compréhensible par l’homme ordinaire, ou est-ce qu’il faut une hiérarchie ecclésiastique pour l’interpréter ?

 « La Bible parle en langage compréhensible : elle veut non pas troubler ou voiler les choses, mais les communiquer. » (Luther)

 Regardez les raisons suivantes qui prouvent que Dieu a la volonté pour tout le monde de lire comprendre sa parole.

(1)   Le Nouveau Testament a été écrit en langue koinè grecque, le langage commun de tout le peuple de la rue et pas la langue des érudits.

(2)   Au moins sept livres dans le Nouveau Testament ont été écrits aux individus : Luc, Actes, Philémon, 1 et 2 Timothée, Tite, et 3 Jean.

(3)   Paul a écrit ses épîtres aux églises, pas aux évêques. Paul croyait que les peuples ont eu la capacité de comprendre ce qu’il a dit (Col. 4.16).

(4)   Jésus a reconnu l’habitude des gens de sonder les Écritures (Jean 5:39).

(5)   Jésus a dit plusieurs fois : « N’avez-vous pas lu ? » (Matt. 12.3, 5 ; 19.14 ; 22.31 ; 21.42).

(6)   Les Écritures sont utiles pour notre édification :

Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. (2 Timothée 3:16-17)

(6)   Il y a une bénédiction pour ceux qui méditent la parole de Dieu (Ps. 1) et pour ceux qui écoutent la parole (Apoc. 1:3).

(7)   Depuis que Timothée était un enfant, il a eu une connaissance des Écritures (2 Tim. 3.15).

Vous ne pouvez pas être transformé par le renouvellement de l’intelligence si vous n’êtes pas en train de lire la parole de Dieu et de la comprendre. Grâce au Saint-Esprit qui habite en nous les croyants, nous avons la possibilité d’interpréter et d’appliquer la parole de Dieu :

Vous-mêmes, vous avez une onction de la part de celui qui est saint, et tous, vous avez la connaissance. (1 Jean 2:20)

Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable et qu’elle n’est pas un mensonge, demeurez en lui comme elle vous l’a enseigné. (1 Jean 2:27)

« Dans l’AT, l’onction consacrait avec une huile spéciale les rois, les prêtres et les prophètes à leur ministère (1 Sam. 16.13 ; Ésaïe 61:1) ; cette onction représentait la venue de l’Esprit sur eux. » (Difficultés bibliques du NT). Pour nous les chrétiens, le Saint-Esprit habite en nous depuis le moment de notre salut. Nous avons alors Dieu lui-même pour nous enseigner dans la vérité.

Quelle grâce que Dieu nous donne ! Pas seulement sa parole est à notre disposition, mais aussi son Saint-Esprit pour nous guider dans la vérité.

Mis en Pratique :

(1)   Demandez l’aide de Dieu dans votre lecture de sa parole. Pour être transformé par la parole, il faut que Dieu lui-même applique cette parole à votre situation de vie.

(2)   Examinez les enseignements que vous recevez avec les Écritures. Les opinions des hommes doivent être comparées avec les Écritures pour voir si ce que les hommes disent est exact.

(3)   Quand vous lisez les Écritures, soyez actif dans vos pensées. Si vos pensées ne sont pas actives, vous allez oublier tout ce que vous lisez. Pour que vos pensées soient actives, il faut toujours poser les questions pendant votre lecture. Utilisez aussi un cahier pour noter vos questions.

L’interprétation et nos pensées

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Comment comprendre les Écritures

« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (2 Timothée 3.16-17)

Peut-être vous avez entendu votre ami qui disait :

« La Bible est un livre que chaque personne peut interpréter de sa propre façon. Vous voyez une chose dans un passage et moi je vois une autre. Ce qui est important c’est que chaque personne cherche son propre message venant de Dieu. »

Est-ce que la Bible était écrite pour que chaque personne puisse faire sa propre interprétation ? Ou, Dieu nous a-t-il donné sa parole pour un but spécifique à partir de chaque phrase dans la Bible ? Pour chaque passage que nous regardons a-t-il seulement un sens, une vraie interprétation ? Le rôle d’un interprète de la parole, c’est de trouver exactement ce que Dieu a dit. Il doit rechercher les Écritures pour savoir ce que Dieu a dit, pas ses propres idées. Il ne doit pas imposer ses opinions sur un texte, il doit exposer ce que Dieu dit et donner des applications à propos.

Le but de cette étude est de vous donner huit règles de base pour l’interprétation de la parole de Dieu.

1.   « Interpréter en fonction de la grammaire. » (Ryrie, 125)

2.   « À moins d’indications contraires ou d’impossibilité flagrante, prenons les affirmations bibliques au sens propre, le plus littéralement et le plus simplement possible, en acceptant les affirmations comme elles nous sont données. » (Kuen)

La raison d’être du langage exige l’interprétation littérale. Dieu a donné le langage à l’homme pour pouvoir communiquer avec lui. (Ryrie, 124)

Voici un exemple d’impossibilité flagrante d’une interprétation littérale : « Je suis la porte des brebis ». Le contexte détermine le sens. Les comparaisons et les métaphores ne doivent pas être interprétées littéralement.

On ne lit pas le Code civil comme un roman d’aventures, ni un traité de mathématiques comme un recueil de poèmes ! Un passage biblique doit se comprendre en fonction de son style, car comprendre « littéralement » une métaphore, c’est ne pas la comprendre du tout. (Blocher, cité dans Kuen)

Pourquoi faut-il une interprétation littérale ? Si on n’utilise pas l’interprétation normale, on perd l’objectivité

Les prophéties relatives à la première venue de Christ se sont toutes accomplies littéralement… On estime que plus de trois cents prophéties concernant la venue de Christ se sont accomplies à la lettre. (Ryrie, 124)

 3.    Interpréter l’Écriture par l’Écriture. « Pour bien interpréter la Bible, rien ne saurait remplacer une grande familiarité avec elle » (Ryrie, 126). L’Écriture est elle-même son propre interprète.

Si la Bible est obscure en quelque endroit, la Parole de Dieu l’éclaire ailleurs. (Zwingli, cité dans Kuen)

La parole de Dieu est claire en elle-même ; et si une obscurité apparaît en quelque endroit, le Saint-Esprit, que ne puisse jamais se contredire, explique la même chose clairement ailleurs, de sorte qu’il ne subsiste aucun doute — sauf pour ceux qui, obstinément restent ignorants. (Knox, cité dans Kuen)

4.    Interpréter les textes obscurs à la lumière des passages clairs.

5.    Tenir compte du caractère progressif de la révélation.

 Par exemple, le système des sacrifices dans l’Ancien Testament a eu son accomplissement dans le sacrifice parfait de Christ.

 6.    Reconnaître les différents genres littéraires :

Narratif (les Évangiles, les Actes, Genèse, 1 et 2 Samuel, 1 et 2 Chroniques, 1 et 2 Rois, Esther, Néhémie, Jonas) ; poétique (Psaumes) ; prophétique (les prophètes) ; didactique (destiné à enseigner) ; épistolaire (relatif à l’écriture des lettres) ; discursif (qui est basé sur les raisonnements) ; légal ; parabolique (une histoire terrestre avec un sens céleste).

 7.    Le point focal de la Bible c’est Dieu lui-même, et en particulier comment il se révèle dans la personne et l’œuvre de Jésus Christ.

Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. (Jean 5:39)

 8.    Interpréter en fonction du contexte. Ne lisez jamais seulement un verset. Lisez le contexte, au moins tout le paragraphe ! Par exemple, sans regarder le contexte quelqu’un pourrait vous dire que la Bible dit qu’il n’y a pas de Dieu. Mais en regardant le contexte, vous voyez dit cela dans la Bible :

 L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! (Psaume 14.1)

Le diable et nos pensées

Le diable et nos pensées (partie 1)

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 La guerre de nos affections

 Lorsqu’il profère le mensonge, ses paroles viennent de lui-même car il est menteur et le père du mensonge. (Jean 8:44)

La capacité du cerveau humain est un sujet de merveille même pour les scientifiques. Dans notre cerveau, nous avons entre 12 et 14 milliards de cellules. Chaque cellule peut avoir une connexion avec 10.000 autres cellules, et ils sont tous en train de transmettre continuellement les impulsions d’information. Chaque cellule dans notre cerveau fonctionne comme un petit ordinateur. Dieu nous a bénis avec la capacité de penser, réfléchir, considérer, délibérer, évaluer, méditer, imaginer, créer, mémoriser, et tirer les conclusions. Comment êtes-vous en train d’utiliser vos pensées ? Vos pensées, sont-elles renouvelées par Dieu et sa parole ?

Au fond de notre vie est la capacité de réfléchir et d’agir selon notre raison et selon nos désirs. Tous nos péchés ont leur source dans l’égarement de nos pensées. Satan a réussi à faire dérailler les pensées d’Adam et d’Ève en posant une question : « Dieu a-t-il réellement dit… ? » Étant parvenu à mettre un point d’interrogation sur le caractère de Dieu, Satan a poursuivi sa tentation en niant même ce que Dieu a clairement affirmé : « Vous ne mourrez pas du tout ! » Convaincus par les mensonges et incités par leurs désirs, Adam et Ève ont chuté en prenant ce que Dieu a défendu. Leur chute nous sert d’exemple. Le chrétien devrait toujours être prêt à s’opposer aux mensonges du diable avec les pensées de Dieu. Notre Seigneur Jésus Christ nous a donné l’exemple parfait lorsqu’il a renvoyé le diable après sa tentation. Jésus a affirmé trois fois « il est écrit » (Luc 4:4, 8, 10). C’est cette affection pour la parole qui est essentielle pour vaincre les tentations de chaque jour.

Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. (Psaume 119:11)

N’oubliez pas que nous pouvons vaincre le malin si la parole de Dieu demeure en nous (1 Jean 2:14). Combien de fois voyons-nous le monde en train d’échouer, de rater, de tomber dans les pièges du diable ? Le diable est le père du mensonge. Il ne veut pas que nous connaissions la vérité.

Si notre pensée est continuellement renouvelée par les pensées venant de Dieu, nous pouvons réussir dans notre vie chrétienne à surmonter la haine, la jalousie, la convoite, la peur, les inquiétudes, et l’amertume. Le monde a sa façon de réfléchir sur ses problèmes. Mais nous ne devons plus marcher comme lui :

Voici donc ce que je dis et ce que j’atteste dans le Seigneur : c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leur intelligence. Ils ont la pensée obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux et de l’endurcissement de leur cœur. (Éphésiens 4:17-18)

Dieu cherche à ce que nos pensées soient conformes à ses pensées. Il faut renverser « les raisonnements contre la connaissance de Dieu » et amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor. 10:5). Parfois nos pensées sont comme une voiture qui a temporairement perdu les freins, elles continuent au point où nous les arrêtons. Alors, nous avons un choix concernant nos pensées. Nous pouvons les laisser courir sans contrôle, ou nous pouvons les arrêter pour qu’elles soient ciblées sur un objet précis. À n’importe quel moment nous pouvons nous arrêter et nous dire, « Je vais penser à ceci et pas à cela. » La cible de notre attention peut être une image, une idée, un problème de mathématique, une promesse, ou même une épreuve. John Piper nous encourage à utiliser cette capacité de focaliser nos pensées :

C’est un don de Dieu, une partie de son image en nous. C’est un moyen de puissance immense pour devenir ce que nous devons être. Négligez-vous cette grande arme dans votre arsenal quand vous luttez contre le péché ? La Bible nous appelle plusieurs fois à utiliser ce don remarquable (Piper, A Godward Life, 84).

Il est nécessaire que notre attention soit fixée sur Dieu et pas sur nous mêmes. Pensez à ce que Paul nous dit dans Romains 8:5-6 :

Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix.

Les mots « s’affectionnent » et « affection » parlent d’une action volontaire de nos pensées vers un objet. La chair est le siège de nos désirs vers le péché. C’est-à-dire, si nous orientons nos pensées vers le péché le résultat sera le péché et éventuellement la séparation avec Dieu – la mort. Alors, nous ne devons pas être passifs dans la lutte avec le péché et surtout dans la lutte pour le contrôle de nos pensées.

Le monde nous attire pour que nos affections soient concentrées sur « la convoitise de chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie » (1 Jean 2:16). Dieu nous montre notre réponse : « N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde » (1 Jean 2:15). Contemplez les versets suivants qui nous appellent à une approche agressive et active de notre pensée :

Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. (Colossiens 3:2)

Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. (Philippiens 4:8)

Jésus dit ensuite à (ses) disciples : C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus… Considérez les corbeaux : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont ni cellier, ni grenier ; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux ! … Considérez comment croissent les lis : ils ne travaillent ni ne filent cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. (Luc 12:22, 24, 27)

Décidez délibérément de ne pas laisser votre cœur s’enfoncer dans la boue de ce monde. Vous avez décidé de prendre du temps pour lire ce document. Alors, vous avez une affection aux choses de l’Esprit. Cultiver cette affection pendant toute votre journée. Voici cinq suggestions :

(1)   Lisez un chapitre dans la Bible chaque jour (si vous lisez trois chapitres chaque jour et cinq chapitres les dimanches, vous pouvez lire toute la Bible en une année).

(2)   Mémorisez les versets dans la Bible (Mémorisation).

(3)   En toute situation qui arrive, priez Dieu pour son aide et sa sagesse.

(4)   Fouillez la parole de Dieu pour la solution à vos problèmes et vos épreuves.

(5)   Assistez aux réunions régulières dans votre église pour écouter la prédication de la Parole (pour les marques importants d’une église voir appendice 2).

Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et aux œuvres bonnes. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns, mais exhortons-nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez le Jour s’approcher. (Hébreux 10:24-25)

(6) La victoire sur Satan est possible pour le croyant. Voyons la prochaine leçon.

Le diable et nos pensées (partie 2)

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La victoire sur Satan

 Maintenant c’est le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors (Jean 12.31).

*Les notes suivantes viennent d’une partie d’un cours de théologie enseigné à notre institut. (Pour d’autres études voyez http://www.e4Christ.org)

Pour avoir la victoire sur Satan et ses mensonges, il faut savoir que SATAN est déjà vaincu.

  •  Genèse 3.15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, Entre ta descendance et sa descendance : Celle — ci t’écrasera la tête, Et tu lui écraseras le talon.
  • Jean 14.30 Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi.
  • Jean 16.11 de jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.
  • Colossiens 2.15 il a dépouillé les principautés et les pouvoirs, et les a publiquement livrés en spectacle, en triomphant d’eux par la croix.?
  • Romains 16.20 Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus soit avec vous !

La victoire sera le résultat de deux éléments : l’un qui est divine (Dieu écrasera) et l’autre humain (sous vos pieds). Dieu communique la puissance, mais elle passent à travers les hommes qui peuvent l’utiliser.

« Ainsi, il était avec le Fils de Dieu, Lui-même. Satan était pour un temps permis de lui déranger, mais en fin il lui a laissé. Dans la même manière, les églises et les chrétiens seront testés dans plusieurs façons, mais s’ils restent fidèles dans l’épreuve, ils seront délivrés de la tentation, et, dans un sens très emphatique et vaste, ils vont enfin écraser Satan sous leurs pieds. Ils vont obtenir une victoire complète sur lui dans le jour de la venue de leur Seigneur Tout-Puissant, qui, finalement, va lui consigner à son jugement terrible, et va lui jeter dans l’étang brûlant de feu et de soufre. Dans ce jour le plein sens de cette expression sera accompli » (Haldane, Romains 16.20, 876-7).

  •  1Pierre 3.22 qui, monté au ciel, est à la droite de Dieu et à qui les anges, les pouvoirs et les puissances ont été soumis.
  • Hébreux 2.14 Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi, d’une manière semblable y a participé, afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, 15 et de délivrer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans l’esclavage.
  • 1Jean 3.8 Celui qui commet le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu est apparu, afin de détruire les œuvres du diable.
  • Apocalypse 12.12 C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez les cieux ! Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, plein de fureur, sachant qu’il a peu de temps.
  • Matthieu 25.41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges.
  • Apocalypse 20.10 Le diable qui les séduisait fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.

Le fait que Satan est vaincu nous donne la fondation pour notre victoire sur Satan. Nous luttons sur la base de la position de la victoire de Christ.

Éphésiens 6.10 Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. 11 Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. . . . 13 C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. 14 Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice.

1. Alors, soyez forts dans le Seigneur

  •  2Corinthiens 10.4 Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses.
  • 1 Samuel 17.45 David dit au Philistin : Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des troupes d’Israël, que tu as mises au défi.
  • Psaume 44.7 Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, Ce n’est pas mon épée qui me sauvera ; 8 Mais c’est toi qui nous sauves de nos adversaires, Et qui couvres de honte ceux qui nous haïssent.
  • Jude 9 Or, lorsqu’il contestait avec le diable et discutait au sujet du corps de Moïse, l’archange Michel n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit : Que le Seigneur te réprime !
    • Notez bien, nous n’avons pas besoin de chasser le diable, de le lier ou de lui réprimander par une certaine formule. Christ qui est en nous est plus grand que le diable.
  • 1 Jean 4.4 Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu les faux prophètes, car celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.

2. Soumettez-vous au Seigneur.

Jacques 4.7 Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous.

3. Protégez-vous avec toutes les armes de Dieu.

Éphésiens 6.13 C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. 14 Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; 15 mettez pour chaussures à vos piedsles bonnes dispositions que donne l’Évangile de paix ; 16 prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin

4. Utilisez l’épée de l’Esprit.

  • Éphésiens 6.17 prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu.?
  • Matthieu 4.4 Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
  • Matthieu 4.7 Jésus lui dit : D’autre part il est écrit : Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu?Matt.
  • Matthieu 4.10 Jésus lui dit : Retire-toi Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul, tu rendras un culte.

5. Comptez sur l’aide de Jésus-Christ dans nos tentations.

Il était tenté par le diable, mais il n’a jamais péché (Matt 4.1s).

Hébreux 4.15 Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses ; mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans (commettre de) péché. 16 Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun.

Luc 22.31 Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. 32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas, et toi, quand tu seras revenu (à moi) affermis tes frères.

Jean 17.15 Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du Malin.

Application : Le commencement de la victoire sur Satan commence avec le fait d’être délivré du pouvoir des ténèbres

Colossiens 1.13 Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé, 14 en qui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.

Tout ceci vient de l’Évangile :

Actes 26.18 afin qu’ils se tournent des ténèbres vers la lumière et du pouvoir de Satan vers Dieu, et qu’ils reçoivent le pardon des péchés et un héritage avec ceux qui sont sanctifiés par la foi en moi.

Romains 1.16 Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec.

Quel devrait être notre attitude envers Satan ?

2 Corinthiens 2.11 afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins.

« Il faut connaître votre ennemie, mais il ne faut pas lui surestimer ni d’être préoccupé avec lui. Une préoccupation avec les démons et le diable peut faire que vous perdez votre paix avec Dieu et que vous entrez dans les craintes et les fantaisies et les exercices pour esquiver le diable et de faire les manœuvres contre son pouvoir. La racine du problème c’est l’incrédulité ; bien qu’il est un adversaire avec une malice terrible et il a un grand pouvoir, il est un ennemi vaincu. » (MacArthur).

« S’il y a des gens qui voient le diable partout, il y en a d’autres qui ne le voient nulle part. Les deux positions sont fausses et le diable en tire parti. »

La transformation et nos pensées

Gehirn mit Zahnrdern und Elektrizitt

Dépouiller, renouveler, se revêtir

 Soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence (Romains 12.2).

Plusieurs fois les Écritures font le lien entre notre transformation et le renouvellement de notre intelligence.

« …c’est-à-dire vous dépouiller, à cause de votre conduite passée, de la vieille nature qui se corrompt par les convoitises trompeuses, être renouvelés par l’Esprit dans votre intelligence, et revêtir la nature nouvelle, créée selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Éphésiens 4:21-24).

« Ne mentez pas les uns aux autres, vous qui avez dépouillé la vieille nature avec ses pratiques et revêtu la nature nouvelle qui se renouvelle en vue d’une pleine connaissance selon l’image de celui qui l’a créée » (Colossiens 3:9-10).

Notre transformation, c’est-à-dire notre changement de comportement, est liée avec trois étapes : se dépouiller de la vieille nature (Éph. 4.21, 22), renouveler notre intelligence (Éph. 4.23), et se revêtir l’homme nouveau (Éph. 4:24).

Commençons avec le dépouillement de notre vieille nature. Quel est le sens de la « vielle nature ? » Les mots « vielle nature » se trouvent dans Éphésiens 4.22 ; Colossiens 3.9 et Romains 6.6. Nous constatons :

(1)  la vielle nature « se corrompt par les convoitises trompeuses » (Éph. 4.22)

(2)  la vielle nature a été dépouillée dans le passé (Col. 3.9)

(3)  la vieille nature « a été crucifiée » avec Christ (Rom. 6.6)

« Nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Romains 6.6).

Le vieil homme ou vieille nature est une description de tout ce que nous étions avant notre salut. Au moment où nous avons reçu Christ, quelque chose est arrivé chez cette vieille nature : elle était crucifiée avec Christ. Alors, elle n’a plus de pouvoir de nous rendre esclaves du péché (Rom. 6.6). Nous devions maintenant agir selon cette réalité. La vieille nature ne peut plus nous contrôler. Nous pensons autrement maintenant. Nous avons une nouvelle nature, nous sommes une nouvelle création.

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : (toutes choses) sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5.17).

Pour mieux comprendre, Paul nous donne les illustrations de ce processus.

Les mensonges :

« C’est pourquoi, rejetez le mensonge et que chacun de vous parle avec vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres » (Éphésiens 4.25).

Voici les étapes :

(1)   Se dépouiller de la vielle nature – les mensonges

(2)   Se revêtir l’homme nouveau – parle avec vérité

(3)   Renouveler notre intelligence – nous sommes membres les uns les autres

Alors vous devez « rejetez, » les mensonges. Il faut les complètement enlever dans votre vie. Pour le chrétien, il n’a pas des options de dire les mensonges. Il doit plutôt dire la vérité. Parler avec vérité fait partie de votre homme nouveau. Il faut changer vos pensées concernant les mensonges. Il faut penser maintenant d’une autre manière : « vous êtes membres les uns les autres. » C’est-à-dire, il faut penser comme ceci : comment puis-je mentir à quelqu’un qui est un membre du corps de Christ avec moi. Le bras peut-il mentir à son pied ? Ou les yeux, peuvent-ils mentir contre les mains ? Ils sont les membres les uns les autres. Si vous mentez contre quelqu’un dans le même corps avec vous, vous serez en train de vous détruire.

La colère

« Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; ne donnez pas accès au diable » (Éphésiens 4.26-27).

Les étapes :

(1)   Se dépouiller de la vieille nature – les péchés au milieu de la colère

(2)   Se revêtir l’homme nouveau – ne garde pas la colère

(3)   Renouveler notre intelligence – il y a une colère qui n’est pas un péché

La colère est une émotion qui suit un incident d’injustice. En soi-même, la colère n’est pas un péché (« si vous vous mettez en colère »). Notre Seigneur Jésus était en colère, et il n’a pas péché. Si nous nous mettons en colère, nous ne devons pas agir comme nous avons fait avant notre salut avec la brutalité, ou les mots durs, ou l’amertume. La solution pour la colère quand elle arrive c’est de traiter promptement le problème qui a provoqué la colère. Le soleil se couche chaque soir, alors nous ne pouvons pas laisser les ruptures dans nos relations jusqu’au lendemain. Si on garde la colère, elle peut devenir une source d’amertume et de haine. Là, on ouvre la porte pour le diable. Satan peut utiliser cette colère pour infecter les autres et pour vous détruire. Ayez toujours un esprit de pardon envers les autres. Quand une injustice arrive, traite le problème avec douceur. Ne permettez pas que la colère vous amène à pécher contre quelqu’un. (Pour un autre exemple de colère, voyez la leçon sur l’amertume)

Le vol :

« Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais qu’il prenne plutôt de la peine, en travaillant honnêtement de ses mains, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin »  (Éphesiens 4.28).

Regardez les étapes :

(1)   Se dépouiller de la vieille nature – dérober

(2)   Se revêtir l’homme nouveau – travaillant honnêtement de ses mains

(3)   Renouveler notre intelligence – avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin

Le vol n’est plus une option pour le chrétien. Il doit maintenant travailler honnêtement. Il ne faut pas qu’il pense à ses propres besoins, mais à ceux qui sont dans le besoin. Un voleur pense à lui-même, comment s’enrichir des autres. Maintenant, il faut renouveler l’intelligence. Il faut penser aux autres et s’efforcer à réfléchir comment aider les autres avec ce qu’on a gagné honnêtement.

Les paroles malsaines:

« Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent » (Éphesiens 4.29).

Notez les étapes :

(1)   Se dépouiller de la vieille nature – parole malsaine

(2)   Se revêtir l’homme nouveau – quelque bonne parole

(3)   Renouveler notre intelligence – qui serve à l’édification

Les paroles malsaines n’aident pas les autres. Mais les bonnes paroles servent à l’édification, elles aident les autres et même communiquent une grâce, elles communiquent la possibilité de fortifier un autre au lieu de l’abattre.

Conclusion :

Chaque péché que vous avez commis avant de connaître Christ devrait être dépouillé. Enlevez le péché et remplacez-le avec ce qui est bon, toujours pensez aux raisons bibliques pour la nouvelle action. Peut-être vous luttez avec un certain péché maintenant. Suivez les mêmes étapes : (1) se dépouiller de ce péché (2) se revêtir de l’action qui s’oppose à ce péché, et (3) changez vos pensées concernant ce péché. Fouillez la Bible pour les versets concernant votre péché et mettez les versets en pratique. Regardez les exemples à l’appendice de ce livre.

Satan n’aime pas ceux qui sont attachés à la vérité. La prochaine leçon va nous instruire sur ses voies trompeuses.

Le salut et nos pensées

Le salut et nos pensées

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 Le commencement de notre transformation

 Si notre Évangile est encore voilé,il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, afin qu’ils ne voient pas resplendir le glorieux Évangile du Christ, qui est l’image de Dieu (2 Corinthiens 4 : 3-4)

Quand j’avais 16 ans, j’ai rencontré les chrétiens dans mon lycée qui utilisaient les nouveaux mots pour moi, comme « sauvé » et « né de nouveau. » Leur vie spirituelle m’avait attiré et j’ai commencé les études bibliques avec eux. Chaque semaine, tôt le matin, avant que les autres étudiants n’arrivent, j’ai assisté à une courte étude dans la Bible suivie par un temps de prière. Je tremblais dans mon siège, parce que mes amis ont eu une relation personnelle avec Dieu et moi, je savais que ma relation avec Dieu n’était pas personnelle comme eux. J’étais perdu et aveuglé dans mes pensées.

 Aveugle au glorieux Évangile de Christ, pourtant, j’ai grandi dans une famille chrétienne, baptisé comme un bébé et confirmé à l’âge de 13 ans. Pour moi, Christ était un sauveur, mais pas mon sauveur personnel. J’ai commencé à lire la Bible pour chercher les mots utilisés par mes amis. J’ai posé beaucoup de questions à mes parents pour savoir le sens de certains versets dans la Bible, mais ils n’ont pas pu m’aider. En fin, dans ma première année à l’Université, un leader d’une étude biblique est venu dans mon dortoir pour parler avec moi concernant ma relation avec Dieu. Il m’a posé une question très pertinente : Si je meurs et je me trouve à la porte du ciel, quelle réponse donnerai-je à la question suivante ? Pourquoi doit-on m’admettre dans le ciel ? J’ai beaucoup réfléchi parce que la question m’a forcé à considérer la fondation de mon salut. Mais je n’arrivais pas à donner une réponse sûre. Le leader a pris le temps pour me montrer Jésus Christ :

Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçue ;  mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom (Jean 1:11-12).

À ce moment mes yeux étaient ouverts. J’ai vu Christ mort pour mes péchés et ressuscité pour me sauver. Cette nuit, j’ai reçu Jésus Christ comme mon sauveur personnel. En recevant Christ, quelque chose de merveilleux s’est passé dans ma vie. J’étais né de nouveau. Avant je ne voyais pas l’importance de Christ, mais au moment de mon salut, je le voyais clairement.

Quant à vous, vos yeux sont-ils ouverts ? Voyez-vous Christ dans toute sa splendeur ? Connaissez-vous Christ comme votre sauveur personnel ? Vous ne pouvez pas voir la transformation de votre vie, sans recommencer à zéro, c’est-à-dire que vous naissez de nouveau.

En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3.3).

 Voulez-vous être sauvé de vos péchés ?

  • Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille (Actes 16.31).
  • Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. (1 Jean 5.12)
  • Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3.16)

Peut-être votre témoignage est différent, mais vous vous identifiez avec les mêmes éléments de base. Avant votre salut vous avez pensé d’une manière concernant Christ, après votre salut vous avez pensé d’une autre manière. La vie chrétienne est une continuation de cette transformation de nos vies et de nos pensées. Nous avons réfléchi d’une façon avant, maintenant nous regardons les choses différemment. Paul a souligné ce changement chez les Éphésiens. Nous ne devons plus marcher ni penser comme auparavant :

Voici donc ce que je dis et ce que j’atteste dans le Seigneur : c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leur intelligence. Ils ont la pensée obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux et de l’endurcissement de leur cœur. Ils ont perdu tout sens moral, ils se sont livrés au dérèglement, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité (Éphésiens 4.17-19).

La vanité de leur intelligence, la pensée obscurcie, leur ignorance et l’endurcissement de leur cœur ont eu des conséquences : ils se sont livrés à une vie de débauche. Mais, les chrétiens à Éphèse ont eu un changement, ils ont connu Christ et ils ont appris une nouvelle façon de penser. Tout ce qui était mauvais dans leur vie devrait être dépouillé (Éph. 4.22). Ils devraient aussi se revêtir de l’homme nouveau (Éph. 4.24). Et, au milieu de ces deux actions, ils devraient être renouvelés par l’Esprit dans leur intelligence (Éph. 4.23). Les illustrations de cette nouvelle manière de penser se trouvent dans la prochaine leçon. Pour le moment, il suffit pour vous de voir un changement dans votre manière de réfléchir. Si vous êtes en Christ, vous êtes une nouvelle créature.

Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : (toutes choses) sont devenues nouvelles (2 Corinthiens 5.17)

Je remercie le Seigneur que mes yeux sont ouverts, que je suis tourné des ténèbres vers la lumière et de Satan vers Dieu.

Je t’ai pris du milieu de ce peuple et des païens, vers qui je t’envoie, pour leur ouvrir les yeux, afin qu’ils se tournent des ténèbres vers la lumière et du pouvoir de Satan vers Dieu, et qu’ils reçoivent le pardon des péchés et un héritage avec ceux qui sont sanctifiés par la foi en moi. (Actes 26.17-18)

 La nouvelle vie continue dans la lumière. Ne rentrez pas aux ténèbres pour diriger votre vie. Dieu vous a donné sa parole pour que vous soyez transformés. Comme vous pensez. . . vous serez. Nos pensées sont directement liées avec nos désirs et nos actions. Ceux qui ont cru en Christ continuent de regarder Christ et sont ainsi transformés dans son image.

 Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. (2 Corinthiens 3.18)

Introduction

Introduction

Chaque jour nous avons environ 12.000 pensées. Et si nous pensons beaucoup dans une journée, cela peut arriver à 50.000 – 60.000 pensées. Beaucoup des événements peuvent arriver dans une journée. Avec les incidents, il y a aussi le potentiel pour les mauvaises réflexions comme la haine, la jalousie, la convoitise, la peur, l’anxiété, l’amertume, et l’orgueil. Nous réfléchissons continuellement. Même dans nos rêves nous pensons. Je me demande combien de nos pensées sont orientées vers Dieu.

Quand vous avez des soucis, pensez-vous à Dieu ? À l’heure où vous manquez de patience, priez-vous à Dieu ? À la minute où vous êtes en face d’une situation difficile, levez-vous votre cœur à Dieu ?

Mon Dieu, mon âme est abattue à mon sujet : c’est pourquoi je me souviens de toi. (Psaume 42:7)

Nous sommes dans une guerre pour le contrôle de nos pensées et les combats de chaque jour ne sont pas faciles. La pression venant de plusieurs champs de bataille est énorme : problèmes de la famille, difficultés avec le travail, inquiétudes concernant l’argent, pressions des devoirs non accomplis, soucis pour ceux qui sont égarés, appréhensions de l’avenir, et regrets pour les chutes dans le passé. Comme l’eau qui tombe et qui cherche le niveau le plus bas, nos pensées descendent-elles dans la boue ? Levons nos yeux en haut, levons notre cœur à Dieu ; cherchons sa face, sa puissance, sa grâce, sa parole, ses encouragements, ses promesses et ses pensées. David, au milieu des difficultés multiples, a pu chercher Dieu.

Glorifiez-vous de son saint nom ! Que le cœur de ceux qui cherchent l’Éternel se réjouisse ! Recherchez l’Éternel et sa force, cherchez continuellement sa face!  Souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, de ses prodiges et des jugements de sa bouche (Psaume 105:3-5).

Dieu vous a laissé sa parole pour avoir ses pensées. Les études dans les chapitres suivants ont pour but de vous diriger dans la parole afin que vous « soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence » (Romains 12:2). Mais rien ne peut se passer dans votre intelligence si Dieu n’habite pas dans votre cœur. Vous ne pouvez pas même voir le royaume de Dieu si vous n’êtes pas nés de nouveau (Jean 3 : 3). Commençons avec une étude concernant le commencement de votre transformation — la nouvelle naissance.