L’amertume et nos pensées
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Confiance dans la justice et fidélité de Dieu
Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume ne produise des rejetons et ne cause du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. (Hébreux 12:15)
Nous avons déjà constaté que la colère en soi-même n’est pas un péché. Ce sont les dangers de la colère qui cause des problèmes. C’est pourquoi Dieu nous encourage à ne pas permettre à ce que la colère devienne le péché. Il y a plusieurs avertissements dans la parole de Dieu :
Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère: car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu (Jacques 1.19-20)
Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous (Éphésiens 4.31).
Vous pouvez vaincre l’amertume dans votre coeur. Cela commence avec votre attitude envers la colère. Si vous avez un problème avec la colère, suivez le conseil de Leroy Eims, un leader chrétien qui a aussi eu une bataille avec la colère dans sa vie :
« Peu de temps après que je suis devenu chrétien, j’ai été conseillé de faire les applications personnelles de la Bible dans ma vie. Un des premiers livres dans mon étude était la lettre de Paul aux Colossiens. À l’étude du chapitre trois, le Saint-Esprit a attiré mon attention sur ceci : « Mais maintenant, vous aussi, rejetez tout cela : colère, animosité, méchanceté, calomnie, paroles grossières qui sortiraient de votre bouche » (Col 3.8). J’ai essayé de passer au-dessus ce verset, mais l’Esprit n’arrêtait pas de me ramener les mots « rejetez toute colère. » À l’époque j’ai eu un violent tempérament, et chaque foi qu’elle a éclatée, j’ai hâtivement frappé mon poing à la porte la plus proche. Malgré que j’ai souvent ensanglanté mes doigts et en une occasion j’avais complètement détruit une belle bague en diamant et en onyx que ma femme m’avait donné, je ne pouvais pas m’arrêter. Et pourtant, devant moi était la parole de Dieu : « rejetez toute colère. » Il était clair pour moi que ce n’était pas seulement de bons conseils donnés aux gens de Colosse il y a des siècles. C’était Dieu en train de me parler à cet instant. Alors cette semaine j’ai fait une promesse à Dieu. Il m’avait parlé concernant le péché de ma colère, et je lui ai promis que j’allais travailler dessus… Ma première étape a été de mémoriser le verset et le revoir tous les jours pour un nombre de semaines. J’ai prié et j’ai demandé au Seigneur de mettre ce verset dans mon esprit chaque fois qu’une situation arrive où je pourrais me mettre en colère. Et j’ai demandé à ma femme de prier pour moi et de me rappeler de ce passage si elle me voyait échouer dans ma promesse au Seigneur. Alors, Colossiens 3.8 est devenu une partie de ma vie et progressivement Dieu a enlevé ce péché.» (Cité en Piper, Bitterness).
Si la colère n’est pas traitée avec la parole de Dieu, elle peut donner naissance à l’amertume. Ce ressentiment commence avec une racine, petite au commencement et difficile à détecter. Mais éventuellement, elle grandit au point où elle infecte les autres. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Dieu nous donne la solution et le pouvoir : sa grâce. « Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu » (Hébreux 12 : 15). La grâce, c’est-à-dire sa puissance, est disponible pour vous aider à surmonter et enlever l’amertume qui est dans votre vie.
1. Ayez un esprit de pardon.
Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ. (Éphésiens 4.32)
Il faut se rappeler de combien des péchés Dieu vous a pardonné et vous serez capable de pardonner aussi les autres.
Alors le maître fit appeler ce serviteur et lui dit : Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié ; ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? (Matthieu 18:32–34).
Quelqu’un qui ne comprend pas le pardon que Dieu donne ne peut pas comprendre comment pardonner les autres. Jésus va même ajouter qu’il ne connaît pas le salut s’il ne comprend pas le pardon de Dieu :
C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur (Matthieu 18.35).
2. Ayez confiance que la justice de Dieu prévaut
Il faut laisser Dieu agir dans votre situation amère :
Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit : À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur (Romains 12:19).
Écoutez le conseil de Piper par rapport à ce verset :
Dieu a fait une promesse que Lui-même, Il rétribuera tous les maux dans la mesure parfaite. Sa justice prévaudra. Aucun mal ne va échapper son regard. Il voit le mal plus que vous le voyez. Il le haït plus que vous aussi. Et il revendique le droit de vengeance. Croyez-vous à cette promesse ? Confiez-vous en Dieu afin qu’il agisse à votre place d’une manière plus juste que vous pouvez le faire ? Si oui, ce texte vous dit que vous allez cesser de savourer la vengeance. Vous allez laisser cela à Dieu et vous serez libre d’accorder le bon pour le mal et de bénir ceux qui vous persécutent.
3. N’oubliez pas la fidélité de Dieu.
Pendant le temps de Jérémie, le peuple de Dieu était abattu par les jugements de Dieu. Mais au lieu de réfléchir sur leurs circonstances, ils étaient encouragés à penser à la fidélité de Dieu :
Souviens-toi de mon humiliation et de ma vie errante, de l’absinthe et du poison ; Mon âme s’en souvient bien, elle est abattue au-dedans de moi. Voici ce que je veux repasser en mon cœur, c’est pourquoi j’espère : c’est que la bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, et que ses compassions ne sont pas à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin. Grande est ta fidélité ! L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; c’est pourquoi je veux m’attendre à lui. L’Éternel est bon pour qui espère en lui, pour celui qui le cherche. (Lamentations 3:19-25)
4. Dieu peut changer le mal en bien.
L’histoire de Joseph nous montre un homme qui pourrait être dans l’amertume. Il était vendu par ses frères, calomnié par la femme de son patron, et oublié en prison, mais il n’a pas oublié Dieu. Joseph a vu comment Dieu a permis ses circonstances et même a voulu les utiliser pour le bien :
Vous aviez formé le projet de me faire du mal, Dieu l’a transformé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui et pour sauver la vie d’un peuple nombreux. (Genèse 50:20)